Un truc que j'ai oublié de raconter sur mon retour, c'est le voyage Paris-Osaka. Arrivée donc à Roissy avec quelques minutes de retard. Petite promenade dans ce terminal 2F, zut, pas le temps de boire une bière (pour dormir sans voir le décollage, bien que ça ne me fasse pas peur, mais 12 heures, faut passer le temps...).
Beaucoup de monde à l'embarquement, comme d'habitude, je dévisage les passagers, cherche le terroriste avec un sac à dos, le terroriste qui veut se faire exploser, le terroriste de moins de 3 ans qui va pleurer pendant 12 heures, etc... Des passagers que l'on ne pouvait pas ne pas voir, c'était des occidentaux, avec un air différent du touriste de base qui lit des mangas et qui mange un onigiri avant d'avoir poser les pieds là bas ou du Français qui se la pète car il habite au Japon et qui connaît mieux que tout le monde ce pays blablabla.
Bref, ces passagers pas comme les autres, une dizaine, étaient du genre Est-Européen ou Russes, de très forte corpulence. Leur embarquement semblait poser un problème au personnel d'Air France. L'une des hotesses, au téléphone, exposait la situation au chef de cabine qui trouva la solution: le commandement de bord décidera après l'embarquement. Donc, si l'appareil penche, on devra attendre pour décoller.
L'équipe Georgienne d'altérophilie une fois enregistrée, je m'avance à mon tour, tend mon billet, il est introduit dans la machine et...bip ! Ah ! Qu'est-ce ??
"Vous avez une carte de fiélité monsieur" me lance la jolie dame d'Air France.
"Oui", je sors ma carte Fréquence plus.
"Pas la peine monsieur, vous allez être en classe affaire. Dirigez vous directement dans le couloir à gauche, ne vous mélangez pas aux autres gens monseigneur, faites un bon voyage monsieur."
Et voilà, en route pour le Japon en business. C'est vraiment cool d'avoir un visa de travail, tout change ! On ne m'avait pas prévenu de ces avantages dans la vie de tous les jours.
Une fois installé sur mon siège-lit avec système de massage intégré, une hotesse m'apporte un verre (pas une coupe) de champagne, un stewart discute avec moi, tout le monde est beau, gentils et riche, ici, c'est sublime !
Au menu, on retiendra qu'en classe affaire, il n'y a pas de terroriste: on dispose de vrais fourchettes et couteaux qui coupent ainsi que la place nécessaire pour couper son plat qui n'est pas dans une boîte surchauffée, mais, dans une belle assiette !
En entrée, du foie gras, et comme accompagnement, de très bons vins. Ah oui, détail, le repas arrive en plusieurs fois, ce n'est plus comme à l'hôpital.
En dessert, un choix de fruits frais, sorbets, tartes à volonté. Je ne m'étend pas non plus sur le petit déjeuner, un brunch assez classe et le bar à l'avant de l'appareil avec champagne, raisins et personnel attentif à tout.
L'écran home cinéma, les 3 hublots à disposition pour une vue sur la nuit au dessus des nuages (et Pekin au petit matin pendant le petit déjeuner), c'était bien aussi.
Bref, je serai bien resté dans l'avion pour un autre tour, histoire d'aller chercher ma valise à Paris. Impossible de retourner à l'arrière de l'avion avec les gens normaux.